Edja

EDJA : même si naît dans le noir

Han, han : déjà bébé elle rit

EDJA : grandit sans le savoir

Han, han : chaque année embellit

Elle s’amuse dans la rue,

Elle joue sur le trottoir.

Elle s’amuse dans la rue,

Fraîche et sans retenue.

Elle s’amuse dans la rue,

Ça fait plaisir à voir.

Elle grandit dans la rue,

Sans peur de l’inconnu.

EDJA : nous conte son histoire

Han, han : la vérité elle dit

EDJA : nous donne de l’espoir

Han, han: et de vie nous remplit

Elle chante dans la rue,

Le midi et le soir.

Elle chante dans la rue,

Souvent à moitié nue.

Elle chante dans la rue,

Ça fait plaisir à voir.

Elle chante dans la rue

Sans peur de l’inconnu.

EDJA : elle aime les guitares

Han, han : jusqu’au bout de la nuit

EDJA : nous enlève le cafard

EDJA : surtout quand elle sourit

Elle danse dans la rue,

Le midi et le soir.

Elle danse dans la rue,

Souvent à moitié nue.

Elle danse dans la rue

Ça fait plaisir à voir.

Elle danse dans la rue,

Sans peur de l’inconnu.

EDJA : contre elle les viandards

Han, han : les marchands d’infamie

EDJA : les pires des fêtards

Han, han : et les frustrés confits

Elle traîne dans la rue,

Le midi et le soir.

Elle traîne dans la rue,

Toute de haillons vêtue.

Elle traîne dans la rue,

Elle dort sur les trottoirs.

Elle traîne dans la rue

Ne parle qu’à l’inconnu.

EDJA : on voulait tous pouvoir

Han, han : avec elle la jolie

EDJA : passer un jour, un soir

Han, han : ou mieux toute une nuit

Mais n’est plus dans la rue,

S’en est allée un soir.

Elle n’est plus dans la rue,

C’est la rue qui est nue.

Elle n’est plus dans la rue,

Retournée dans le noir.

Elle n’est plus dans la rue,

D’âme la rue n’a plus.

Elle n’est plus dans la rue,

N’est plus qu’en nos mémoires.

Elle n’est plus dans la rue,

Partie pour l’inconnu.

Le DAB

Nuit du 22 au 23 octobre 2016